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De la fatigue à l’équilibre : vivre pleinement avec Hashimoto

J’ai découvert que je souffrais d’hypothyroïdie de Hashimoto autour de mes 26 ans. Pourtant, les signes étaient là bien avant. Les malaises à répétition, les crises de spasmophilie, cette tétanie incomprise… et entre deux malaises , je me sentais parfois bien, parfois fatiguée ... On m’a souvent dit que “c’était dans ma tête”.

Il m’a fallu des années pour comprendre que non, ce n’était pas juste du stress. Mon corps criait quelque chose que je ne savais pas encore écouter.



Aujourd’hui, avec du recul — et beaucoup de travail sur moi — je sais à quel point cette maladie peut être invisible et pourtant bouleversante. Invisible, car “tu as bonne mine”, parce que “ce n’est pas grave, tu ne vas pas en mourir”, comme m’a dit un jour une endocrinologue. Ces mots m’ont marquée. Parce qu’en effet, on n’en meurt pas. Mais on peut avoir l’impression, certains jours, de ne pas vraiment vivre non plus.

La fatigue chronique, l’irritabilité, les variations de poids, les troubles de la mémoire ou du sommeil... Ce sont autant de petites pierres dans les poches du quotidien. Et si on ne prend pas soin de soi, si on oublie son traitement (qui est à vie, rappelons le), si les bilans sanguins ne sont pas suivis, alors tout devient plus lourd encore.


Mais voilà ce que j’ai appris au fil du temps : lorsqu’on développe une meilleure connaissance de soi, ces maladies chroniques qui nous rendent vulnérables deviennent une force. Elles nous obligent à nous écouter vraiment, à ralentir, à poser des limites, à faire de notre bien-être une priorité. Et ça, c’est un vrai retournement intérieur; croyez moi !

J’ai longtemps tâtonné, entre les prises de sang, les échographies, les ajustements de dosage… jusqu’à ce que je trouve un second souffle dans ma reconversion professionnelle.


Aujourd’hui sophrologue, je peux dire que cette discipline a profondément changé ma manière d’habiter mon corps, de gérer le stress, et de retrouver un équilibre au quotidien, en complément de mon traitement.


C’est pour cela que je m’adresse à vous, femmes de tout âge qui vivez avec Hashimoto. Je vous comprends. Vraiment. Pas seulement en théorie. Je connais les jours avec et les jours sans. Je connais la sensation de ne pas se reconnaître dans son propre corps. Je connais le découragement devant un dosage qui rechute sans raison apparente.


Alors si vous ressentez le besoin d’être accompagnée par quelqu’un qui ne vous jugera pas, qui vous comprendra de l’intérieur et pas seulement via des chiffres, je suis là. Mon approche allie écoute, douceur, outils concrets de la sophrologie et respect du traitement médical. Ce n’est pas l’un ou l’autre. C’est un tout.


Hashimoto ne nous définit pas. Mais elle fait partie de nous. Et avec les bons outils et une meilleure connaissance de soi, elle peut devenir une expérience qui nous apprend à vivre plus profondément, plus consciemment, plus sereinement.

 
 
 

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