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Les vacances : un temps pour respirer… et parfois se rencontrer

Il y a cette sensation unique, une sorte d’euphorie presque enfantine, qui précède les vacances. Le calendrier qui s’éclaire, les projets qui se dessinent, les premiers départs qui excitent autant qu’ils épuisent… On se surprend à sourire à l’idée de plier bagages, d’une route vers la mer ou la montagne ou simplement de quelques jours à « décrocher » entre amis ou en famille.

Source : Freepik
Source : Freepik

Pour certains, c’est l’aventure à l’étranger. Pour d’autres, plus attentifs au budget, par choix ou contraintes, ce sont des escapades plus proches, mais tout aussi précieuses. Et puis il y a ceux qui ne partent pas, qui choisissent, ou pas, de rester chez eux. Mais rester ne veut pas dire se priver : lire, jardiner, reprendre une passion oubliée, écouter de la musique, marcher sans but… tout cela peut avoir la saveur d’un vrai voyage intérieur.

Et ce voyage intérieur ne se vit pas de la même manière pour chacun :

  • Pour une maman débordée, ce peut être simplement le luxe d’un café savouré encore chaud au calme, ou quelques pages d’un roman lues en paix.

  • Pour un homme accroché à son travail, ce peut être d’éteindre enfin son téléphone pro et de bricoler tranquillement, ou de cuisiner sans contrainte.

  • Pour un ado, c’est parfois une grasse matinée sans culpabilité, une immersion totale dans un jeu vidéo, ou la découverte d’un skate, d’un surf, d’une guitare… qui devient une passion.

  • Pour un senior, ce sont les retrouvailles avec de vieux amis, un après-midi de sieste au soleil ou le plaisir de transmettre une recette ou une histoire à ses petits-enfants.

Quelle que soit la forme que prennent nos vacances, il y a un point commun : elles nous offrent une pause où le temps se suspend. Une pause qui, au-delà du repos, agit comme un miroir.


Quand la pause réveille

Il arrive que, dans ce temps de respiration, des émotions inattendues remontent. Tristesse, colère, fatigue, parfois même un sentiment de vide. Le quotidien nous maintient souvent en mouvement, dans une sorte de « pilote automatique » qui laisse peu de place à ce qui nous habite vraiment. Et quand la roue ralentit… ce qui était enfoui, et bien enfoui, trouve l’occasion de s’exprimer.

Cela peut surprendre, parfois déstabiliser. Mais ce n’est pas grave. C’est même une chance. Accueillir ces états d’âme, c’est se donner l’opportunité de les comprendre, de leur donner du sens. Cela me rappelle d’ailleurs une chanson qui disait : « tes états d’âmes sont pour moi Éric comme les états d’Amériques, je les visite un à un Éric ».

Et cela vaut pour tout le monde :

  • Une femme peut soudain réaliser qu’elle s’est tellement occupée des autres qu’elle s’est oubliée.

  • Un homme, même peu enclin à l’introspection, peut être surpris par une émotion qui surgit en regardant un coucher de soleil ou en jouant au ballon avec ses enfants.

  • Un ado peut ressentir de l’ennui, mais derrière se cache souvent un besoin d’exprimer sa créativité ou de se sentir libre.

  • Un senior peut voir la solitude se faire plus présente quand l’été ralentit, mais ce peut être aussi l’occasion de se sentir précieux en transmettant une chanson d’autrefois, une anecdote ou un savoir-faire.

C’est là où l’on doit piocher dans sa boîte à outils : certains y trouvent du réconfort à travers l’EFT, où les tapotements laissent évoluer la « chanson intérieure ». D’autres, par des exercices de sophrologie, réharmonisent corps et mental quand la fatigue, la flemme ou la démotivation semblent prendre le dessus.


Et parfois… le corps dit stop

Il y a aussi ces vacances qui commencent… par une maladie. Un rhume soudain, une fièvre, une migraine persistante. Beaucoup connaissent ce scénario : tout allait « bien » jusqu’au dernier jour de travail, et dès que le corps se relâche, il tombe malade.

Ce phénomène n’épargne personne :

  • Le manager qui enchaînait les réunions s’écroule avec une grippe.

  • La mère de famille, enfin au repos, est clouée au lit les premiers jours.

  • L’ado qui rêvait de soirées interminables avec ses amis se retrouve avec une angine.

  • Le grand-père, qui attendait la visite de ses petits-enfants, doit soudain rester tranquille, forcé au repos.

C’est le fameux « syndrome des vacances ». En cause : l’adrénaline, cette hormone qui nous porte toute l’année, nous plaçant en mode survie, en alerte permanente. Tant que la pression tient, le corps suit. Mais dès que l’on cesse de courir, l’adrénaline baisse… et tout ce qui était contenu explose. Comme si l’organisme disait enfin : « Ça y est, je peux m’arrêter ».


Une invitation à accueillir

Les vacances, finalement, ne sont pas seulement une parenthèse de plaisir extérieur. Elles sont un espace intérieur. Un espace pour accueillir nos émotions, nos états d’âme, et même nos faiblesses physiques.

Il ne faut pas les craindre, ni les juger, simplement les écouter. Parce que derrière elles, il y a un message : celui d’un corps ou d’un cœur qui réclame un peu plus d’attention, un peu plus de conscience.

Alors oui, les vacances sont faites de rires, de soleil, de rencontres et de souvenirs heureux. Mais elles peuvent aussi être traversées par des moments plus fragiles. Et ces moments, loin de gâcher la fête, participent à l’équilibre.

  • Pour un couple, cela peut être un dîner improvisé sur la terrasse, une balade main dans la main ou une discussion profonde qui ne trouve jamais sa place dans le quotidien.

  • Pour une ado en quête d’identité, c’est l’occasion d’essayer un nouveau style, une activité artistique, ou de partager ses émotions avec une amie.

  • Pour un homme qui croyait ne rien ressentir, c’est le silence d’une marche en forêt qui fait remonter un souvenir émouvant.

  • Pour une personne âgée, c’est le plaisir de transmettre, de se sentir encore utile et vivante dans le regard de ses proches.

Car mieux reconnaître ce qui nous habite, c’est mieux le comprendre. Et mieux le comprendre, c’est se donner la chance de retrouver vitalité, élan, envie pour la reprise dans la joie et la bonne humeur.

Et si c’était ça, finalement, le vrai cadeau des vacances ?

Non pas seulement se reposer… mais se retrouver.


Puisque vous êtes arrivé(e)s jusqu'ici, si vous le voulez, vous pouvez aller plus loin pour vous alléger avant la rentrée par une petite 🧘‍♀️ Méditation cadeau (ci-après)

 

Maintenant, offrez-vous quelques secondes de vacances intérieures :


Imaginez-vous dans le lieu de votre choix qui vous apaise. Peu importe lequel, c’est le vôtre. Ressentez simplement la sécurité d’être là, dans l’instant, sans rien à faire, juste à être.

Puis :

  • Les yeux ouverts ou fermés

  • Inspirez profondément par le nez et soufflez tranquillement par la bouche

  • Et puis une deuxième fois, un peu plus lentement

  • Et une troisième fois, en laissant votre corps s’alléger

Observez ce qui remonte en vous : une émotion, une pensée, une sensation… ou peut-être un sourire. Tout est bienvenu. Rien n’est à rejeter.

Dites-vous doucement, comme une caresse intérieure :

  • « J’accueille ce qui vient à moi ; ici et maintenant tout est bien. »

  • Respirez une nouvelle fois tranquillement et imaginez à chaque expiration que vous vous libérez d’un poids, même petit, qui n’a plus besoin de vous accompagner.

Un sourire viendra peut-être se poser naturellement sur votre visage.

Un sourire tranquille, qui dit : « Je me remercie de prendre soin de moi. »

Parce qu’au fond, c’est ça les vacances : un moment pour se reconnecter à soi.

 

Bonne rentrée en douceur à tou(te)s !

 
 
 

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